Je me suis rendue compte que j’avais donné une vision un peu « propre » des travaux dans mon précédant post 😅
Et c’est plutôt normal puisque une partie des photos datent du jour où ils ont installés les protections (avant de casser et découper pas mal de choses 👷🏻‍♂️).
De la même manière les mômes avaient l’air sage sur ces photos. Et bien c’est FAUX !
Laissez moi donc vous raconter ce que c’est de vivre dans les travaux avec une petite famille

Chantier et propreté

En vrai, les travaux, c’est dégueu.
J’ai beau avoir une super équipe d’ouvriers qui font gaffe à ne pas trop nous envahir et qui nettoient leur spot en fin de journée… Mon quotidien est rentrer du boulot et nettoyer nos lieux de vie pour ne pas répandre encore plus la crasse.
Le pire c’est que mon aspirateur a rendu l’âme en plein dans la phase d’installation des chauffages (dans l’ancienne partie de la maison). Il y avait donc de la poussière de plâtre partout, au point que j’ai pété un câble ce jour là.
Mes extérieurs étaient déjà dégelasses, mais là on dépassait tous les seuils psychologique pour l’intérieur !
J’ai beau savoir que ça ne va durée qu’un mois de plus… j’en ai marre.


J’ai le vaporeto et le chiffon à vitre qui me démangent !

Chantier et sécurité des enfants

Comment est ce qu’on vit dans une maison en travaux avec des enfants pendant près de 4 mois ?
Et bien on s’organise, on communique, et on apprend à faire des concessions.
A commencer d’ailleurs par les concessions.

Car vous pensez bien qu’a vous voir monter l’échafaudage avec l’entrepreneur ou à faire des visites de chantier, les gosses n’ont qu’une envie c’est faire pareil. Et alors qu’on voudrait qu’ils restent loin de tout ce qui pourrait représenter un danger… on fini par négocier plutôt leur rapport à ces zones de danger.

Oui, elles peuvent jouer dans la cours quand il n’y pas les ouvriers : à condition qu’elles aient balayé la zone de jeux avant et appelle pour qu’on ramasse les clous et autres dangers qu’elles y trouveraient.
Oui, elle peuvent monter sur réchauffage : à condition qu’on soit là et qu’elles ne dépassent pas le 1er étage.

J’entend déjà vos dents grincer à l’énumération de ces comportements à la limite de la décence éducative. Et pourtant…. Vivre sur un chantier ça vous apprend à négocier entre les angoisses parentales et les risques acceptables.
Car il n’est pas entendante que les filles restent sagement dans leur coin pendant qu’une myriade d’opportunité s’offrent à elles (ou plutôt que leur aire de jeux sécurisé se rendait à peau de chagrin pendant 4 mois).

Du coup on essaye de se mettre à leur hauteur et à sécuriser ce qui peut l’être.

MissJ avait déjà fréquenté des chantiers quand elle avait 2 ans mais là, avec une 3 ans surexcitée (et têtue), et une 5 ans qui a besoin de se prouver des choses … il a fallut qu’on s’adapte.

Vivement qu’on en ai fini de tout ça, mais en attendant je ne suis pas mécontente due l’organisation qu’on a pu avoir pendant ces 4 mois de travaux