On ne parle pas souvent de Lui sur ce blog, non ?
Mon psy aurait beaucoup de chose à dire là dessus, en commençant par signaler que les femmes trouvent souvent la relation maternelle suffisante, au risque d’oublier la tierce partie qu’est le père 😝.
Et il aurait peut-être raison, ou peut-être pas 🤷♀️.
Si je n’en parle pas, c’est qu’à mes yeux, il est toujours là. Et à default de faire « partie du décor » il est tellement dans le quotidien que j’oublie aussi de le mettre en lumière ?
Pourtant mes filles ont un père présent et super participant dans leur quotidien. Il a d’abord poussé au maternage et à l’éducation bienveillante. Puis il est passé à la lutte quotidienne contre les stéréotypes de genre et de classe, que MissJ s’est mise à construire depuis l’école maternelle 🙃.
Alors oui… il y a des moments où il perd patience (comme moi), et il y a des moments où on se dispute devant les filles, même si on limite autant que possible de se contredire l’un l’autre 🤯.
Chaque crise est reprise plus tard avec les filles, pour mettre des mots sur ce qu’elles ont pu voir ou entendre.
Car quitte à dépasser les bornes, on s’en sert comme support de discussion 🤷♀️ On parle ainsi de gestion des émotions, du rapport à soit, aux autres.
J’espère qu’avec tout ça, mes filles grandiront en ayant compris que les adultes, aussi, ne savent et ne réussissent pas tout. Que l’échec fait partie du quotidien, et que le principal est de faire les efforts pour que tout le monde se sente bien 🤔.
En attendant j’ai des filles qui appellent aussi bien « papa » que « maman », et je ne comprend toujours pas comment les familles mono-parentales arrivent à sortir la tête de l’eau 😱
Vous avez vraiement mon to-tal respect pour tout ça !